12 octobre 2006
Constat et propositions en débat
L'école est aujourd'hui en crise.
Si le constat tient du lieu commun, les réponses et les moyens d'en sortir sont moins consensuels.
Qu'est-ce qui ne va plus dans l'école de nos enfants ?
Est-ce parce qu'elle ne remplit plus sa fonction éducative ou parce qu'elle est devenue le simple reflet de la société qui l'entoure ?
Est-ce parce qu'elle n'est plus respectée comme une institution ou parce qu'elle n'est plus un lieu de l'élaboration de la citoyenneté ?
Est-ce parce que le niveau monte ou bien parce qu'il baisse?
La réforme de l'école est aujourd'hui possible si l'on applique les principes suivants:
- maintenir la scolarité obligatoire et unifiée jusqu'à la seconde sans exlure des adolescents qui deviendraient de fait des citoyens de seconde zone;
- exiger une qualité maintenue de l'enseignement;
- donner 20% des heures de cours en petits effectifs;
- accorder une attention particulière aux publics les plus fragiles;
- responsabiliser tous les acteurs de l'école (enseignants, parents, élèves, responsables publics, chefs d'établissement);
- contrôler les dépenses;
- inventer une nouvelle culture de l'évaluation.
Je serai heureuse de discuter avec vous de ces propositions. J'attends vos réactions avec impatience.
Caroline Werkoff-Leloup
(co-auteur avec Daniel Le Bret de "Réformer l'école, c'est possible!", Editions Michalon, Paris, 121 pages, septembre 2006)
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