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Réformer l'école, c'est possible ?
Réformer l'école, c'est possible ?
  • Comment rendre l'école plus juste ? Comment mieux former les citoyens ? Comment réformer l'école ? Ce blog, animé par Caroline Werkoff, propose de mettre en débat différentes solutions qui pourraient améliorer le fonctionnement de notre système éducatif.
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Réformer l'école, c'est possible ?
Derniers commentaires
12 octobre 2006

Constat et propositions en débat

L'école est aujourd'hui en crise. Si le constat tient du lieu commun, les réponses et les moyens d'en sortir sont moins consensuels. Qu'est-ce qui ne va plus dans l'école de nos enfants ? Est-ce parce qu'elle ne remplit plus sa fonction éducative ou parce qu'elle est devenue le simple reflet de la société qui l'entoure ? Est-ce parce qu'elle n'est plus respectée comme une institution ou parce qu'elle n'est plus un lieu de l'élaboration de la citoyenneté ? Est-ce parce que le niveau monte ou bien parce qu'il baisse? La réforme de l'école est aujourd'hui possible si l'on applique les principes suivants: - maintenir la scolarité obligatoire et unifiée jusqu'à la seconde sans exlure des adolescents qui deviendraient de fait des citoyens de seconde zone; - exiger une qualité maintenue de l'enseignement; - donner 20% des heures de cours en petits effectifs; - accorder une attention particulière aux publics les plus fragiles; - responsabiliser tous les acteurs de l'école (enseignants, parents, élèves, responsables publics, chefs d'établissement); - contrôler les dépenses; - inventer une nouvelle culture de l'évaluation. Je serai heureuse de discuter avec vous de ces propositions. J'attends vos réactions avec impatience. Caroline Werkoff-Leloup (co-auteur avec Daniel Le Bret de "Réformer l'école, c'est possible!", Editions Michalon, Paris, 121 pages, septembre 2006)
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Commentaires
T
je pense comme vous que l'école est aujourd'hui à la croisée des chemins. L'enjeu est selon moi aujourd'hui de voir comment permettre à tous les enfants de rester ensemble sur les bancs des mêmes établissements scolaires, sans exclure les plus faibles et sans ralentir les meilleurs.<br /> exclure les enfants dès 14 ans vers des filières courtes, c'est en tout cas la pire des choses à faire.
T
I have been visiting various blogs for my term paper research. I have found your blog to be quite useful. Keep updating your blog with valuable information... Regards
H
Comment tuer ce blog ?
J
Des Réformes à l’Ecole ! Pour quoi faire ?<br /> Après plus de quarante ans de remise en cause de l’Ecole, il est surprenant de constater, si ce n’est un engouement pour les changements qui sont proposés, du moins, chez un très grand nombre d’enseignants et de parents, la certitude que l’échec scolaire ne peut-être réglé que par de nouvelles réformes !<br /> S’il n’est pas question de contester la nécessité d’améliorer les programmes, les méthodes pédagogiques, la formation des enseignants … il est néanmoins possible de se poser certaines questions.<br /> 1ère question : <br /> Si ce que certains appellent «la faillite de l’Ecole » devait avoir pour cause la formation des enseignants et les méthodes qu’ils appliquent, comment se fait-il qu’après plus de quarante ans d’efforts et de bouleversements indéniables dans ces domaines, il y ait encore « échec scolaire » et à plus forte raison, que celui-ci soit en constante augmentation ?<br /> 2ème question :<br /> Si l’échec scolaire dont il est question peut avoir pour origine les difficultés réelles de certains élèves, quelle est l’influence du manque de motivation à apprendre de la grande partie d’entre eux ?<br /> 3ème question :<br /> Si l’enseignant sert en général de paratonnerre, quelles sont cependant les véritables causes de ce manque de motivation ? <br /> 4ème question :<br /> Les enfants qui arrivent dans une Ecole forcément exigeante, puisqu’elle a pour fonction de les « élever », sont déjà marqués par l’éducation qui leur est donnée dans la famille. Ces enfants qui ne sont plus des adultes en devenir mais l’avenir des adultes n’ont souvent pas réellement appris à intégrer les limites, à assumer les frustrations, à fournir des efforts… <br /> Ils n’ont souvent pas appris, de parents qu’ils aiment, à respecter et à s’adapter aux règles de la société. <br /> Comment ces « enfants-rois » pourraient-ils respecter et s’adapter aux règles du système scolaire (règles de la langue, de l’écriture, de l’orthographe, de la grammaire, du calcul, de la discipline …) venant de personnes qu’ils ne connaissent pas et qui sont très souvent dénigrées ? <br /> Peuvent-ils accepter l’autorité de l’Ecole alors que celle-ci n’est souvent pas reconnue par des parents qui parfois doutent de sa nécessité et de la façon de l’exercer dans leur propre famille ?<br /> 5ème question : <br /> En remettant perpétuellement en cause les méthodes pédagogiques, ne donne-t-on pas des raisons, aux élèves (et aux parents qui attendent des résultats), de croire, que ces méthodes sont inadaptées, qu’ils ont raison de ne pas les suivre, que l’Ecole est inefficace et donc qu’ils ne sont plus responsables de leurs échecs éventuels ? (N’y a-t-il pas confusion entre « l’échec de l’Ecole » et l’échec de certains élèves à l’Ecole ?)<br /> 6ème question :<br /> N’y a-t-il pas plus d’effets pervers que de bénéfices à vouloir trop prendre en compte « les symptômes des psychologies juvéniles de plus en plus éclatées » ?<br /> - En plaçant ces « enfants-rois » au centre du système scolaire, ne renforce-t-on pas leur sentiment de toute-puissance ?<br /> - En allant parfois au devant de leurs demandes, leur apprend-on à assumer la frustration ? Ne les pousse-t-on pas, au contraire, à revendiquer toujours plus, à ne jamais être satisfait de ce qu’ils ont, à se donner des excuses de ne pas arriver à travailler ?<br /> - En insistant sur l’autonomie des élèves, ne leur donne-t-on pas l’autorisation de « la prendre » avant de « l’apprendre » ? (Un enfant peut-il « s’auto-nommer » ?)<br /> - En développant les pédagogies différenciées et individualisées, ne favorise-t-on pas l’égocentrisme d’élèves qui ne peuvent écouter que si l’on s’adresse à eux seuls et dans un rapport fusionnel ?<br /> - En étant dans la compassion (quand ce n’est pas dans la séduction) et en cherchant à tout prix à valoriser les élèves, ne renforce-t-on pas des « égo » déjà hypertrophiés, l’irresponsabilité et (encore) le sentiment de toute-puissance ? Ne dévalorise-t-on pas le travail et les résultats et indirectement ceux qui travaillent et ceux qui réussissent ?<br /> <br /> Dans notre société adolescente, par crainte de l’autoritarisme, nous avons tendance à accepter la spontanéité et le laisser faire … <br /> En recherchant la fusion, nous créons la confusion et nous risquons le retour à l’autoritarisme !<br /> Dans l’enseignement, si le changement consiste à s’adapter et à renoncer à l’éducation pour pouvoir plaire aux élèves et encore instruire, n’est-ce pas prendre le risque de n’avoir ni éducation … ni instruction ?<br /> <br /> <br /> Jean GABARD<br /> Auteur de « Le Féminisme et ses dérives – Du mâle dominant au père contesté » Les Editions de Paris.<br /> http://blogdejeangabard.hautetfort.com <br /> http://www.jeangabard.com<br />
M
Entièrement d'accord avec mr. Tisi (en tant qu'étudiante) ! <br /> Mais contre les critiques narcissique du cher rodolphe, pas trés explicite !...mème si je ne révèle pas entièrement le fond de mes pensées,je ne supporte pas les critiques agressives non développés que peuvent se permettre certaines personnes .
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